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Century 21 : Petit guide sur les droits de succession dans l'immobilier

Publié le 26/07/2024

Les droits de succession et l'immobilier sont des sujets complexes et souvent sources de préoccupation pour les héritiers. Comprendre les règles qui régissent ces domaines permet de mieux anticiper les implications fiscales et légales lors d’une transmission de patrimoine.

Les principes des droits de succession :

Les droits de succession sont des taxes imposées par l'État sur les biens hérités à la suite du décès d’une personne. Le montant des droits de succession dépend de plusieurs facteurs, dont la valeur totale du patrimoine transmis et le lien de parenté entre le défunt et l’héritier. Plus le lien de parenté est éloigné, plus les taux d’imposition sont élevés. Les abattements fiscaux, qui réduisent la base imposable, varient également en fonction de ce lien. Par exemple, les enfants bénéficient d’un abattement de 100 000 euros chacun.

L’immobilier dans la succession :

L’immobilier représente souvent une part significative du patrimoine transmis. Pour évaluer les droits de succession, il est crucial de déterminer la valeur vénale des biens immobiliers, c'est-à-dire le prix auquel ils pourraient être vendus sur le marché à la date du décès. Cette évaluation peut être réalisée par un notaire ou un expert immobilier.

Les héritiers doivent ensuite s'acquitter des droits de succession auprès de l'administration fiscale. Il est possible de demander un paiement échelonné ou différé, notamment si les biens transmis sont principalement des biens immobiliers. Par ailleurs, certains dispositifs permettent de réduire la charge fiscale, comme le démembrement de propriété, où le défunt transmet la nue-propriété tout en conservant l'usufruit.

Les démarches administratives :

Dès l’ouverture de la succession, les héritiers doivent faire une déclaration de succession auprès du service des impôts dans les six mois suivant le décès. Cette déclaration inclut l’ensemble des biens composant la succession, y compris les biens immobiliers.

Conclusion :

La succession immobilière requiert une bonne compréhension des mécanismes fiscaux et légaux pour optimiser la transmission du patrimoine. Faire appel à un notaire ou un conseiller fiscal est souvent judicieux pour naviguer dans ce processus complexe et bénéficier des avantages fiscaux disponibles.

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